Le Pape Criquet, les Migrants et le Jubilé où le Sauveur ne se Vend Manifestement plus…Mastro Titta.
4 Novembre 2024
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Marco Tosatti
Très chers StilumCuriali, Mastro Titta, que nous remercions, soumet à votre attention ces réflexions sur le pontife régnant, les migrants (qui, ne l’oublions pas, sont aussi une bonne affaire pour les organisations caritatives liées à l’Église…) et autres agréables particularités… Merci de tout coeur a Louis Lurton pour la traduction. Bonne lecture et bonne diffusion.
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MASTRO TITTA : DES MIGRANTS, DE PRÉFÉRENCE TRÈS JEUNES, ET UN JOLI CLIN D’ŒIL À LA PÉDOPHILIE. ÇA NE FAIT PAS DE MAL
“L’Italie ne fait pas d’enfants, on a besoin de migrants” ( “L’Italia non fa figli, servono i migranti” ). Le titre de l’ANSA se détache sur un gros plan des mains grassouillettes de François ébouriffant la tête d’une paire de bimbos nègres. D’autre part, l’Italie ne fait pas d’enfants, elle vieillit et les vieux, comme on le sait, vivent de souvenirs. Par exemple, l’enfant noir rustre avec un gros ventre et des mouches qui lui mangeaient les yeux, deux euros par mois pour l’adoption à distance et nous l’avons débarrassé de nos cheveux. Des bêtises de 80 ans qui ont été gravées dans les esprits faibles.
Il y a des années, ma tante, qui a l’âge de François, me montrait avec joie des photos de Mobutu, ou quel que soit son nom : six ans, fraîchement lavé, amidonné dans un costume trop grand de deux tailles, qui, grâce aux deux euros par mois de ma tante sans enfant, étudiait et vivait la belle vie dans le village de ses ancêtres. C’est du moins ce que disait la petite lettre poignante jointe aux photos.
Je lui ai fait remarquer calmement que, selon toute vraisemblance, ils prendraient une poignée d’enfants au hasard, les arroseraient comme Rambo en prison, les habilleraient pour la photo, puis les déshabilleraient et les renverraient extraire du coltan dans les mines du Congo. Je défie quiconque de distinguer avec certitude un enfant noir d’un autre. La vieille tante ne dit rien, comme si je n’avais rien dit.
Eh bien, la mentalité est la même. Une très grande partie des personnes âgées remboursées par la publicité “faites un don maintenant, si vous ne le faites pas, le biggolo nègre meurt” (argument des kidnappeurs de la n’dranghetta) voient le gros pape caresser des petites têtes crépues et sont émues en caressant par réflexe leur chihuahua et en se disant que oui, il y a encore des gens bien dans le monde : eux, et Bergoglio.
Voyez comme le pape est bon, comme nous. En effet. Moi qui suis aussi venimeux qu’un serpent à sonnettes mais qui, par déformation mentale, prête attention à ce genre de choses, je me demande s’il est approprié, à une époque de scandales pédophiles impliquant un certain nombre de curés de campagne, que François soit photographié dans des poses aussi vivement allusives.
Peu importe qu’il soit pape ou non. Je saisis cette occasion, puisque certains lecteurs ont manqué les épisodes précédents, pour réitérer ma pensée sur la question de savoir si François est le pape ou non : comme Cionci, comme Viganò, comme Minutella et bien d’autres avant moi, je pense que Bergoglio n’est pas le pape, ce qui me vaut mon droit de “et puis zut”. Le fait est qu’il s’habille en pape et se fait photographier – ce n’est pas la première fois, remarquez, mais au moins Ratzinger a fait preuve d’une certaine prudence compte tenu de son tempérament – avec les mains sur des enfants. Qui plus est, des migrants.
Il se fait photographier et pontifie – en tant que pontife – sur les italiens consommateurs de caniches de poche qui ne font plus d’enfants comme des lapins. Ce qui, l’élection est chaude, fait tourner ses saintes balles : “Être catholique ne signifie pas avoir des enfants comme des lapins”. Mieux vaut les importer, apparemment. Peut-être qu’on sera même d’accord avec l’utérus à louer : on les aidera dans leurs foyers, on créera une incitation contre la culture du gaspillage, on s’occupera des femmes pauvres – à qui on accordera le diaconat, synodalement parlant – et plein d’autres belles choses.
Et jusqu’ici, Bergoglio. Peu après, Monseigneur Fisichella a présenté à la presse la mascotte du Jubilé 2025 : le deuxième du règne de Bergoglio, qui se présente comme le pape des deux Jubilés. Il faudra plus de cinquante ans pour réparer les dégâts de ce criquet. Mais allons droit au but: la mascotte du Jubilé est une petite fille aux cheveux bleus vêtue d’un imperméable jaune à la Greta Thunberg, dessinée d’un trait manga (bande dessinée japonaise) par le créatif de confiance de bien des Gay Pride et même d’une ligne de sex toys, nom frou-frou donné aux phallus en caoutchouc sur mesure pour tous les caprices et orifices, menottes, fouets et autres engins érotiques et de liage.
Disons donc qu’au-delà de la carrière honnête de son père présumé, la poupée Luce n’est pas une mascotte comme les autres, précisément en vertu du langage artistique adopté, qui renvoie à une sphère sémantique bien définie.
Imaginons un instant que le Christ en croix ne se vende plus aussi bien qu’avant : en 2000, le publicitaire Bruno Ballardini a publié un essai provocateur à grand succès intitulé “Jésus lave plus blanc”, qui décrivait les techniques de marketing de l’Église catholique, selon lui et Monseigneur Vecchi, aussi vieilles que le Christ lui-même. Une mangaka aux yeux écarquillés, à la chevelure punk et aux bottes boueuses, ainsi qu’un très étrange bâton de pèlerin fourchu, prendrait la place de Jésus pour vendre le Jubilé au monde. On pourrait dire que le Sauveur n’est plus aussi bon en tant que détergent.
L’un des principaux thèmes narratifs des mangas japonais est précisément le sexe avec des mineurs. Le manga, loin d’être un produit éditorial destiné aux enfants, a introduit dans la culture japonaise de lourdes références à l’éros prépubère : jeunes filles timides et fougueuses au début de l’adolescence, vieillards excités, et mille autres figures archétypales qui font du sexe avec des mineurs une simple bagatelle amusante.
D’ailleurs, surprise, la police japonaise a fait état en 2018 d’une explosion des cas de maltraitance d’enfants. Le boom du genre manga suit de près le boom des viols : y a-t-il une corrélation ? N’y en a-t-il pas ? Il n’y en avait pas sur le sérum magique, à plus forte raison peut-il y en avoir avec les bandes dessinées. Chacun choisit son camp.
Au fond, le sexe avec des mineurs – le Japon est dans le top 10 des pays les plus vieux du monde, devant l’Italie et la Cité du Vatican (incroyable, l’État le plus “jeune” du trio) – est une sorte d’obsession magnifique des pays au crépuscule de leur vie : face à l’extinction imminente, le vieux mécréant ou le païen court s’amuser avec la vierge en fleur, mais aussi un garçon ou une fille, n’ergotons pas.
Or : de même que François le pape bavard fait des clins d’œil aux nécessaires migrants en reprenant les thèses de Boldrini et du mainstream en général, il est un fait que l’alignement sur le monde passe aussi et surtout par ces messages subliminaux, inoculés à la populace crédule par une propagande frou-frou qui exploite des marionnettes au substrat sémantique qu’il serait généreux de qualifier d’ambiguës.
On ne peut passer sous silence la gigantesque opération de maquillage culturel qui, au nom de la défense des droits fantômes bafoués de divers déviants sexuels, met dans son collimateur un autre tabou à abattre : la pédophilie. Comment réagit l’Église catholique apostolique romaine ? Sur un mode moindrement possibiliste, on dirait. Enfin, si le critère est d’accompagner le monde sans le fouiller….
Alors il me vient à l’esprit que puisque Dieu nous a déjà pardonné tous tous tous, et qu’il suffit qu’il y ait de l’amour, et qu’il y a tant besoin de migrants, et que ceci et cela, dans le renversement systématique de la réalité et de l’ordre divin, on peut toujours trouver un petit trou pour les prêtres pédophiles.
Il suffit de faire comprendre, par des messages fumeux comme ceux-là, qu’après tout, solliciter un enfant n’est pas si tragique. On pèche contre Pachamama et contre l’Église synodale, mais après avoir frôlé la faillite de la moitié des diocèses américains, il est temps d’en finir avec les histoires d’abus d’enfants du clergé : effectivement, elles coûtent un bras.
Il vaut mieux ne pas les considérer comme des histoires, et encore moins comme des abus.
Perfide, moi? Peut-être. Continuez à donner deux euros par mois à Save the Black Child et à verser la dîme à cette Église inclusive, et nous verrons bien comment ça va se terminer. Une promenade gastronomique, sans se presser, en bavardant du plus et du moins.
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