Bergoglio et les Micro-Plastiques Spirituels. Pourquoi Aime-t-il Ce qui Falsifie l’Homme? Mastro Titta.
29 Maggio 2024
Marco Tosatti
Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, notre Mastro Titta traite aujourd’hui des micro-plastiques, notamment spirituels…La traduction est de L.L. que nous remercions chalereusement. Bonne lecture et bonne diffusion. Marco Tosatti
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MASTRO TITTA : LE PROBLÈME DES MICROPLASTIQUES SPIRITUELS
Ne vous y trompez pas, imbéciles (fessi©Roberto Burioni 2024) : les micro-plastiques dans les artères sont les véritables responsables des thromboses qui touchent quelques chanceux. Le buzz sur l’absence de corrélation des graves effets secondaires a commencé : ce sont les microplastiques. C’est un problème écologique, heureusement que l’UE a fait soudé les bouchons sur les bouteilles : c’est un jeu d’enfant de les introduire dans les artères coronaires. Du plastique, du plastique partout.
Et comme on entend à droite une sonnerie de trompette ; à gauche répond une sonnerie, ou dit autrement il n’est pas improbable que Bergoglio et Burioni mangent au même arbre interdit de la connaissance, voici que le Bergoglio de Carmagnole reçoit en grande pompe les chirurgiens plasticiens. Fulminant sur la voie du dernier gémissement à la mode, il a dû se dire à lui-même (Bergoglio est le grand souffleur de François) : ” Du plastique dans les corps ? Pardi, recevons vite ceux qui l’y mettent là !”.
L’une des choses dont j’aime le plus me souvenir est l’ouverture de la “Barberia del Papa” sous la Colonnade du Bernin. Quelque cardinal chuchote : Votre Sainteté, sous la maison, il y a quantité de clochards. Alors l’esprit aiguisé comme un bistouri de l’homme venu du bout du monde a l’idée géniale : pas de barbe, pas de clochards. Élémentaire, Tuchotson.
Contre la barbarie de la barbe, le barbier comme acte d’amour. Quand vous passez devant la maison du pape, rasez vos caniches et dites-leur que c’est le rasage du pape. Les caniches rasés recevront plus tard l’acte d’amour, le vrai. Celui qui a donné l’occasion à Burioni et à Bergoglio de mettre en avant les micro-plastiques, apparemment le mal absolu du moment.
Je comprendrais que l’on se méfie du raisonnement – après tout, il s’agit d’une satire – mais je demande au lecteur de me faire crédit : même dans le cas des chirurgiens plasticiens, il s’agit d’une embuscade contre l’ennemi de la maison commune qui empoisonne aussi les corps : le micro plastique. En excluant toutes les hypothèses possibles, la plus improbable est la vraie. Qui vous dit que le Botox ne va pas infiltrer votre âme dont tout le monde se fout, et qu’en s’écrasant de là, il ne va pas percoler dans le jardin fleuri de l’Occident collectif, polluant ses nappes phréatiques ?
Et en effet, que fait Bergoglio ? Il tape sévèrement sur les pauvres – si l’on peut dire – chirurgiens plasticiens, anciens élèves de Pitanguy, réunis en congrès à Rome, qui, entre une tartine pistache Bronte et une flûte de Cartizze, sont descendus jusqu’à l’enceinte sacrée pour garder toniques leurs fesses battues par les brunchs : Il les remercie, il est vrai, de redonner le sourire aux enfants (les riches défigurés par divers accidents, certainement pas les loqueteux) et de le faire “discrètement” – c’est-à-dire que personne ne sait rien de ces œuvres pieuses, peut-être même qu’elles n’existent pas – puis il s’insurge contre la mode qui programme les visages en fonction du “business de l’apparence” au lieu de se connecter à “l’être le plus profond de l’homme qu’on ne peut pas défigurer”. Dit à ceux qui embellissent et reconstruisent, selon la vulgate, lesquels se seront à juste titre interrogés : mais nous parle vraiment ? Il ne s’adresse à aucun d’entre eux, c’est pourquoi il peut marteler comme un forgeron un peu éméché, que personne ne s’offusque.
Il pourrait parler de la beauté comme reflet de la gloire du Père, parler de la Vierge Marie resplendissante d’amour, ou encore parler de la beauté du visage de certains vieillards en offrant une option de sens qui dépasse les seins en plastique, les lèvres pulpeuses et les pommettes saillantes. Quelque chose qui jette un rayon de lumière dans les convictions obscures de chacun. Mais à chaque fois. Bergoglio ne pense pas : il vaporise. Quasiment tout ce qu’il dit colle à vos vêtements comme ces parfums d’ambiance ou de voiture bon marché. Sucré, collant, nauséabond, ça vous harcèle pendant des jours.
Désormais, cette papauté ressemble de plus en plus à la marionnette du magicien dans les boîtes en plastique du Luna Park : vous mettez une pièce et la prophétie sort, ou bien il prononce une phrase hermétique aléatoire entre deux lumières colorées et une bouffée de fumée. Des foules de gitans organisés se présentent sous son balcon et reçoivent non pas un message à l’homme, mais à la catégorie : les chirurgiens des divas, les chamans réunis, les porteurs d’oignons, les enfants égarés, les assureurs et ainsi de suite. François, qui a généralement si peu de choses à dire à l’humanité, délivre un message préimprimé pour chaque fragment du kaléidoscope d’abstractions qu’est devenu le genre humain.
D’où l’attitude profonde de Bergoglio à l’égard de l’homme et de sa spiritualité, que je qualifierais de cosmétique. Littéralement, Bergoglio recouvre de cire et de mascara ce qui, à ses yeux, constitue des imperfections morales, toutes plus ou moins imputables à la spéculation et coïncidant tout à fait avec la nature du destinataire. Vous vivez, peut-être même bien, de choses plus ou moins futiles, ou que Bergoglio juge comme telles ? Vous êtes une mauvaise personne.
L’approche anthropologique chrétienne a toujours été scrupuleuse et problématique : l’homme, chaque homme, est un mystère insondable, connu seulement du Créateur. Bergoglio, au son de la mélasse verbale et des boulets de Rimmel, a balayé tout le drame de la nature humaine et de sa relation avec le divin fait chair.
C’est peut-être une coïncidence, mais le magazine gay ultra glamour The Advocate a réservé le titre enviable de “personne de l’année” à Bergoglio en 2013, alors qu’il venait d’être élu, avec un joli “no hate” estampillé en couleurs vives sur la joue pontificale de la photo de couverture. Les homosexuels, qui s’y connaissent en maquillage, ont maquillé le pape pour l’occasion avec leur propre sobre idéologie.
Last but not least, l’extraordinaire penchant de Bergoglio pour tout ce qui falsifie l’homme. Il n’a pas reçu le cardinal Zen, il a giflé les fidèles chinois, il a maltraité les séminaristes en soutane, il a jeté Burke sous un pont après s’être moqué de lui alors qu’il était en soins intensifs pour le Covid, et mille autres frasques regrettables.
En compensation, il a des paroles mielleuses pour les transsexuels, les gays et les voleurs qui nous éduquent à ne pas nous attacher à nos biens matériels, il va jusqu’à saluer la mère d’un garçon handicapé d’un hilarant “peut-être nous reverrons-nous en enfer”, accrédite l’hypothèse que Judas a été sauvé alors qu’il sirotait un maté en compagnie du laudateur de service, et puis je vous ai déjà parlé des immigrés. Des “migrants” qui, en vérité, n’existent pas : ce sont des hommes de nationalités et de cultures connues et mal définies, jetés hors du lieu où Dieu les a placés pour les raisons les plus diverses et souvent les plus bizarres. Aucun “migrant” n’existe, n’a jamais existé et n’existera jamais : l’homme est le détenteur de caractéristiques intrinsèques qui ne peuvent être attribuées à de simples accidents.
Au contraire, Bergoglio a érigé le particulier guicciardien en critère universel, c’est-à-dire catholique. En fait, il l’utilise pour nier l’universalité. Il n’y a pas de Mastro Titta ou de Tosatti qui conduisent une voiture, pas plus que de Tosatti ou de Mastro Titta qui mangent des pizzas, écoutent Mozart ou jouent au rami.
C’est pourtant la racine de l’hypothèse anthropologique bergoglienne : assis sur le pot de chambre, vous n’êtes pas le même homme ou la même femme que celui ou celle qui s’agenouille devant le Saint-Sacrement. Si vous vous tenez devant le Saint-Sacrement comme vous êtes assis sur le pot de chambre, personne ne peut vous rappeler à l’ordre, à une forme, parce qu’il n’y a pas d’unité en vous, ni matérielle ni spirituelle, il n’y a pas de corrélation : vous êtes là où vous êtes, là où vous commencez et là où vous finissez. Du πάντα ῥεῖ au papa rei.
Raison pour laquelle Bergoglio est convaincu d’avoir rendu service aux chirurgiens plasticiens en les accusant de spéculer et de défigurer la beauté voulue par Dieu. D’une certaine manière, c’est vrai, car Bergoglio matraque le chirurgien spéculateur, mais laisse l’homme indemne. Il s’agit d’un jeu de rôle dans lequel le pape a truqué les cartes. Où le catholique, le chrétien, le pèlerin ou même le touriste ne sont pas des hommes et des femmes, mais des cyclistes, des cultivateurs directs de cocaïne (ils l’offrent pour “supporter la vie”), des plombiers, des chauffeurs de taxi, des concierges remodelés et leurs chirurgiens.
Difficile de trouver quelque chose qui ne soit pas inventé, artificiel, faux dans ce sujet peu biodégradable. Les microplastiques sont un énorme problème, mais en tant que catholique, je ne sous-estimerais pas les effets néfastes causés par les micro-papes.
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