Bergoglio Tenancier de Tripot. Vous ne possèderez rien, et vous ne serez même pas catholiques. Mastro Titta.

24 Maggio 2024 Pubblicato da

 

 

 

Marco Tosatti

Chers amis et ennemis de Stilum Curiae, notre Mastro Titta, que nous remercions du fond du cœur, soumet à votre attention ces réflexions sur un aspect peu étudié du règne de Jorge Mario Bergoglio, l’aspect macro-financier. La traduction est di L.L. que nous remercions chalereusement. Bonne lecture et bon partage.

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MASTRO TITTA : BERGOGLIO TENANCIER DE TRIPOT. VOUS NE POSSÈDEREZ RIEN, ET VOUS NE SEREZ MÊME PAS CATHOLIQUES

Au début, il y a l’article du général Laporta, publié dans La Verità du 25 novembre 2016 : Bergoglio prêche la pauvreté et pollue l’argent. Niveaux très élevés, à la Pulitzer. De temps en temps, je vais le relire : il y a quelque chose de sauvage, de dantesque tant dans la prose que dans les faits qu’il rapporte. Suffisamment pour lancer une enquête colossale, mais hush-hush, motus et bouche cousue (Hush-Hush était un magazine américain des années 1950-60, gossip californien violent qui passait comme du pain sec aux canards).

Passons à 2019, avec François qui va baiser la pantoufle au Conseil pour un Capitalisme inclusif, que l’on dit inspiré par le propre magistère social de François, bien qu’il soit plus probable qu’il s’agisse de la même intelligentsia inventée qui l’a engendré. La patronne du Conseil est Lynn Forester de Rothschild, la première à avoir imposé au monde occidental le protocole ESG – Environnemental, Social, Gouvernance – qui fait plus de dégâts que les sauterelles, et la dame a d’ailleurs tonné qu’il devait être mis à la poubelle. Peut-être remplacé par quelque chose de plus mortel.

Dans la chaleur de l’été pandémique de 2020, alors que les gens partaient en vacances avec la prime de vacances, François nomme Mario Draghi membre ordinaire de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales. Le célèbre banquier, habitué aux figures moutonnières du type “si on ne se vaccine pas, on tombe malade et on meurt” et aux doutes hamlétiques du style “préférez-vous la paix ou l’accès à l’air conditionné ?”, ressemble de plus en plus au spectre qui plane sur l’Europe : le draghisme, ou cette doctrine politique qui se passe de politique et de doctrine, dépasse en trombe jusqu’au concept poussiéreux d’abus de pouvoir – non au pouvoir, oui à l’abus. Draghi est la transition anthropologique entre le néant cosmique et le néant cosmétique : il parle poliment, s’habille aussi simplement qu’un croque-mort, a le regard clignant d’un mamba noir ; il est l’expression de la grandeur authentique, celle qui ne s’explique pas et reste sans égale. On croit par la foi et c’est tout. Le même profil que François.

Il y a quelques jours, s’exprimant au sommet de ladite Académie, François a appelé à une “nouvelle architecture financière” qui s’occuperait de la “restructuration et de la réduction de la dette”. Permettez-moi de traduire pour les naïfs : le pape appelle à la création d’une nouvelle banque mondiale résiliente et inclusive et d’une pelouse verte sédative qui délivre les poches des quatre sous que vous y avez, y compris ceux que vous aspirez à avoir. L’expression “restructuration et réduction de la dette” ne laisse aucune place au malentendu : vous devez payer cher, vous devez tout payer.

Nous en sommes au pape tenancier de tripot, au croupier qui en fait trop. Au-delà du discours sur la “dette écologique” que le Nord développé aurait contractée auprès du Sud sous-développé, dans le casino de la finance mondiale qui se dirige rapidement vers la bulle des Crédits Carbone – sorte de futures que les entreprises polluantes seront obligées d’acheter aux entreprises “vertes” – la question n’est pas de savoir qui doit quoi à qui, mais dans quelles poches cette dette sera stockée, et surtout François est la figure de référence qui légitime spirituellement ce déversement d’argent vil, qui congèlera les pauvres dans leur misère tombale.

Que ce soit le nord qui ait des dettes climatiques avec le sud, l’est avec l’ouest, le haut avec le bas, le croupier s’en moque. Il est neutre. Il est la banque. Le débit, d’ailleurs, n’est jamais présentée avec le terme correspondant : le crédit. S’il y a un débiteur, il y a un créditeur. Le créancier est par définition celui qui bénéficie de la dette. Personne ne sait qui sont les créanciers, personne n’en parle. Des dettes, des dettes partout. Le Grand Créancier est occulte, sans visage, sans nom, sans voix si ce n’est celle, mélancolique, de Nonna Papera, de Francis.

D’un côté, le Père éternel, redevable d’une infinie miséricorde à l’humanité qui, libérée de tout lien supérieur, est à son tour redevable de l’argent d’une poignée de philanthropes. Dans les deux ganglions se trouve le grand démiurge, le robotique Bergoglio, qui répète depuis onze ans les mêmes litanies, avec de petits bonds – ou clichés – décisifs. Dieu débiteur envers l’homme, l’homme débiteur des Rothschild.

Au bout de ce tour de passe-passe savamment orchestré, il n’y aura plus aucune raison d’être catholique, ni chrétien. Nous serons tous des débiteurs.

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